Une drôle d'école. 2/4

Publié le par LOLOYE


une drôle d'école (2)

Colline eut, à ce moment là, comme un pressentiment. C’était comme si quelque chose de grave allait se passer.

« - Moi je crois que je vais rester là et garder le ballon, dit -elle .

- Comme tu veux. Si tu préfères rester seule sur le terrain, c’est ton choix.

- Attendeeeeeeeeeez moi !!!  » 

Et ce sont tous les sept qu’ils se rendirent derrière l’école.

Effectivement, la fenêtre était encore entrouverte.

Ils pénétrèrent sans trop de difficultés dans le bureau et commencèrent à fouiller.

« - Qu’est-ce qu’on cherche ?

- Je ne sais pas exactement … un objet magique … on verra bien lorsque nous l’aurons trouvé.

Tout d’un coup …

- Chut ! J’entends des pas … » 

En effet, quelqu’un arrivait en direction du bureau. Et ils entendirent tous, figés sur place, des pas claquer sur le carrelage du hall d’entrée.

- Vite, on se casse.

Ils se précipitèrent vers la fenêtre qui se ferma d’un seul coup. Ils se trouvaient, maintenant, devant la fenêtre close quand le bruit d’une clef dans la serrure leur indiqua le début de leurs ennuis. Ils se retournèrent, en même temps que la porte s’ouvrit. Lorsque madame Pierens les vit elle claqua des doigts et deux individus au regard brillant apparurent dans un énorme écran de fumée. Ils attrapèrent d’abord les garçons puis les quatre filles et disparurent avec les enfants.

Ces deux individus, esclaves de Madame Pierens, enfermèrent les enfants dans la cave la plus sombre et la plus humide de l’école.

Une fois seule, Madame Pierens tira un livre de sa bibliothèque… Celle-ci pivota et fit apparaître un espace dans lequel elle récupéra un collier. Un pendentif y était suspendu : il s’agissait d’un cristal magique renfermant son âme et celles de ses deux esclaves.

 

Voilà plusieurs jours qu’ils se trouvent dans la cave. Tout ça pour avoir fouiller dans le bureau de madame Pierens. Après avoir crié, hurlé, tapé sur les murs, et beaucoup pleuré ils étaient au bord du désespoir.

Mais Passe-Partout, en tâtant les murs, trouva, accidentellement,  un passage secret. Dès qu’elle eut trouvé le passage, elle appela ses camarades qui la rejoignirent et ils arrivèrent dans une immense pièce.

Abdel appuya son coude sur une pierre : celle-ci entra dans le mur et de l’autre côté de la pièce un  panneau sortit et simultanément trois portes apparurent.  Sur ce panneau, il y avait une écriture latine. Mouloud l’intelligent traduisit le texte.

Et il dit : « 

 - Ce panneau dit qu’il faut trouver une clef magique, dans cette pièce, qui s’adaptera à toutes les portes. Et il dit aussi que la clef se trouve sous une pierre »

Les sept enfants cherchèrent pendant des heures et des heures, soulevant chaque pierre, même les plus minuscules. Enfin sous une pierre ils trouvèrent une clef en or. Ils la prirent et se dirigèrent vers les trois portes du fond, restées closes jusqu’à maintenant.

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